Périmètre de quartiers dans le cadre de l'élaboration de politiques locales de l'habitat.
La donnée potentiel foncier 2019 est la réunion de deux jeux de données: les dents creuses et le potentiel foncier hors tâche urbaine. Les dents creuses sont des parcelles non construites entourées par des terrains bâtis. Les politiques actuelles de renouvellement urbain préfèrent la densification des zones urbaines à la consommation d’espaces agricoles et naturels. L’urbanisation des dents creuses est un principe repris dans de très nombreux SCOT et doit donc être pensée à l’échelle communale notamment dans le cadre des PLU. Le potentiel foncier hors tâche urbaine corresponde à des espaces non construits hors du tissu urbain calculés via le croisement de plusieurs données SIG. Les parcelles libres dont la surface est supérieure à 500m² pour une parcelle bâtie ou supérieur à 200m² pour une parcelle vierge sont assemblées pour créer un objet unique appelé îlot. Les îlots sont filtrés par rapport à leur forme, pour ne pas conserver les îlots tout en longueur s’avérant inconstructible dans un contexte réel. La formule suivante, construite de manière empirique par rapport à la taille moyenne des espaces identifiés et pour un résultat cohérent par rapport à la réalité terrain et au résultat attendu, permet d’effectuer ce filtre : surface_ilot / perimetre_ilot > 8 Ces espaces sont donc constitués de parcelles entières, mais également de morceaux de parcelles agglomérées ensemble pour former une entité géographique distincte. La données "potentiel foncier 2019" est donc la restitution de ces deux jeux de données avec des informations de qualification à l'échelle de la parcelle. VIGILANCE DE LECTURE Les espaces identifiés comme "non urbanisés" ne signifient pas qu’ils sont effectivement urbanisables. En effet, ce travail n’apporte aucune information sur le raccord de la parcelle aux réseaux d’eau ou d’électricité ni sur le système d’assainissement ou tout autre contrainte (indivision des terrains, pente, etc) empêchant un aménagement opérationnel. Par conséquent, celui-ci ne peut pas se substituer à une connaissance et une expertise de terrain. Ainsi, ce travail est porté à la connaissance des partenaires de l'aménagement du territoire à La Réunion dans le but de partager un vocabulaire commun sur le foncier non urbanisé et une base de connaissance en amont des projets opérationnels.
Dans le cadre de ses travaux l'Observatoire Réunionnais des Déchets a entrepris en 2018 le recensement des installations de traitements des déchets ménagers et assimilés (DMA). Des installations amenées à traiter les déchets produits par l'ensemble des ménages et une partie de ceux produits par les professionnels.
Cette étude visait deux objectifs : - identifier les caractéristiques de chaque territoire et les évolutions qui s’y opèrent - procéder selon ces caractéristiques une classification des territoires en terme d’attractivité Pour ce faire, l’Agorah a exploité un ensemble d’indicateurs issus : - des bases de données infracommunales de l’INSEE - de la base permanente des équipements de l’INSEE - la base permanente des équipements de l’AGORAH - la base d’occupation du sol agricole de la DAAF - la base de données du foncier économique de l’AGORAH - les bases sur les risques naturels de la DEAL - la base sur la politique de la ville de l’INSEE - la base des permis de construire de SITADEL - la base de demande de valeurs foncières de la DGFiP - la base SOUBIK de l’IRT
SOURCES : INSEE, SIREN – Base des équipements, AGORAH – DGFIP, MAJIC – Aléas, DEAL INDICATEURS : • La population soumise à l’aléa mouvement de terrain est une estimation de la population par bâtiment se situant dans une zone d’aléa mouvement de terrain. On associe une population projetée à partir du dernier recensement de la population de l’INSEE à un bâtiment issu de la base MAJIC • Surface en aléa (mouvement de terrain) correspond à la surface en zone d’aléa mouvement de terrain. • La population estimée en fonction du niveau d’aléa correspond à la population soumise à l’aléa mouvement de terrain regroupé en 3 catégories : - Faible - Moyen - Fort • L’estimation du nombre d’emplois, correspond au nombre d’emplois estimé (à partir de la base SIRENE) dans une zone soumise à l’aléa mouvement de terrain. • Nombre d’établissements, correspond au nombre d’établissements (issus de la base SIRENE) se situant dans une zone soumise à l’aléa mouvement de terrain. • Nombre d’équipements, correspond nombre d’équipements (issus de la base AGORAH) se situant dans une zone soumise à l’aléa mouvement de terrain.
SOURCES : SAR, Région Réunion, TU intermédiaire, AGORAH; Type de propriétaire, Département/MAJIC, PLU, Communes; PPR, DEAL (période 2013-2021) INDICATEURS : • Surfaces concernées par un PPR correspond à la surface soumise au zonage réglementaire (en prescription et interdiction) du Plan de Prévention des risques naturels. • Type de PPR, correspond au type de Plan de Prévention des Risques Naturels identifié : inondation, mouvement de terrain, et multirisques (hors PPR Litorral). • Surfaces soumises à risques au sein de l’armature urbaine du SAR, correspond aux surfaces soumises à risque au sein de l’armature urbaine du Schéma d’Aménagement de La Réunion, armature établissant les différentes politiques d’aménagement, en fonction des vocations propres aux différentes centralités identifiées (pôles principaux, pôles secondaires, villes relais, bourgs de proximité). • Degré, correspond au zonage réglementaire en « prescription » ou en « interdiction ». Ce zonage réglementaire définit : - Pour les zones en prescription, une autorisation de construire sous condition. - Pour les zones en interdiction, à une inconstructibilité. • La tache urbaine est une donnée de référence à La Réunion pour la mesure de l’étalement urbain. Elle représente l’emprise du tissu urbain bâti. La situation en fonction de la tache urbaine permet d’identifier les secteurs soumis à un plan de prévention des risques se trouvant en « tache urbaine » ou « hors tache urbaine ». • Type de zonage au PLU, permet de faire ressortir la situation des espaces soumis à risque en fonction du zonage réglementaire des Plans locaux d’Urbanisme (U, AU, N, A,…).
Sources AGORAH, Base des équipements Base des équipements à La Réunion. L’AGORAH a créé en 2001 la première base de données recensant de manière exhaustive et localisant précisément les équipements publics ou recevant du public existants à La Réunion. Une nomenclature accompagnait cette base de données, afin de classifier les équipements recensés selon différents thèmes et sous-thèmes (sanitaire et social, administratif, culturel, traitement des eaux…). Une première actualisation a eu lieu en 2005, dans le cadre de la révision du Schéma d’Aménagement Régional (SAR), afin de tenir compte des changements intervenus (réalisation ou suppression d’équipements) depuis la première publication de ce recensement, et pour ainsi avoir une vision globale du développement du territoire. Puis, à la fin de l’année 2013, l’agence d’urbanisme a procédé dans le cadre de ses travaux d’observation, à une seconde mise à jour, traduite en amont par une refonte méthodologique, afin de tenir compte des évolutions intervenues depuis 2001 et ainsi répondre au mieux à la réalité du territoire et aux attentes des partenaires de l’agence. En conséquence, la nomenclature a été modifiée afin d’être en adéquation avec les problématiques et les spécificités du territoire, mais aussi en vue de prendre en compte les évolutions tant sociétales que territoriales réunionnaises. En 2016, grâce à la collaboration des collectivités et des différents partenaires, et dans l’optique de faciliter les échanges de données et leur actualisation permanente, l’agence propose une nouvelle évolution de la base de données sur les équipements publics en un observatoire à part entière. Ainsi, cet observatoire dénommé « Observatoire Réunionnais des Équipements », couvre de nombreux objectifs visant à en faire un outil stratégique de prospective et d’aide à la décision concertée, à destination des collectivités ainsi que des aménageurs et commercialisateurs. En 2019, l'étude "Evolution et regard prospectif sur le niveau d'équipements du territoire de La Réunion" demandé par le SGAR a permis à l'AGORAH d'évaluer les besoins en équipements publics de La Réunion et de proposer une mise à jour de l'Observatoire des Equipements. Depuis 2020, l'agence a travaillé sur la méthodologie et la vérification des entités de la base. En 2021, une campagne de recensement des équipements sur le terrain a été menée, achevée en août 2022, et présentée en Comité Technique de l'Observatoire Réunionnais des Equipements en septembre 2022. Plus de précisions sur le site Peigeo.re INSEE, Recensement de la population au 01/01/2019 (exploitation principale) Les données du Recensement de la population (RP) – données infracommunales Population, portent sur l'ensemble des IRIS des communes découpées en IRIS. Elle contient également les données au niveau communal, pour les communes non découpées en IRIS, afin de couvrir l'ensemble du territoire. Plus de précisions sur le site insee.fr Indicateurs • Équipements Structures ou bâtiments publics ou privés utiles à la collectivité, qui répondent aux besoins des habitants : formation, santé, culture, loisirs, mobilité, déchets, eau, événements • Nombre d’équipements pour 1 000 habitants Le nombre d’équipements pour 1 000 habitants permet de comparer à population égale (1 000 habitants) le nombre d’équipements de différentes zones géographiques. Nombre d^' équipements pour 1 000 habitants = (Nombre d'équipements×1 000 )/(Nombre d^' habitants) • Type d’équipement L’équipement peut être public ou privé. • Gamme d’équipement La gamme des équipements donne une indication sur le rayonnement géographique de l’équipement. • Catégorie d’équipement La catégorie d’équipements permet de regrouper les différents équipements en 4 classes : -Les équipements d’enseignements et de formations ; -Les équipements sportifs, de loisirs et touristiques ; -Les équipements sanitaires et sociaux ; -Les équipements sur la gestion des eaux ; -Les équipements administratifs ; -Les équipements culturels ; -Les équipements sur la gestion des déchets ; -Les équipements sur l'électricité ; -Les équipements de transports ; -Les équipements de commerce.
SOURCES : SIRENE, INSEE – Base des équipements, AGORAH – DGFIP, MAJIC – Aléas, DEAL INDICATEURS : • La population soumise à l’aléa inondation est une estimation de la population par bâtiment se situant dans une zone d’aléa inondation. On associe une population projetée à partir du dernier recensement de la population de l’INSEE à un bâtiment issu de la base MAJIC • Surface en aléa (inondation) correspond à la surface en zone d’aléa inondation. • La population estimée en fonction du niveau d’aléa correspond à la population soumise à l’aléa inondation regroupé en 3 catégories : - Faible - Moyen - Fort • L’estimation du nombre d’emplois, correspond au nombre d’emplois estimé (à partir de la base SIRENE) dans une zone soumise à l’aléa inondation. • Nombre d’établissements, correspond au nombre d’établissements (issus de la base SIRENE) se situant dans une zone soumise à l’aléa inondation. • Nombre d’équipements, correspond nombre d’équipements (issus de la base AGORAH) se situant dans une zone soumise à l’aléa inondation.
Sources DEAL, Répertoire du Parc Locatif Social au 01/01/2017 Le Répertoire du Parc Locatif Social (RPLS) dresse l’état global du parc de logements locatifs des bailleurs sociaux au 1er janvier d’une année. Les informations transmises chaque année par les bailleurs sociaux permettent de connaître la structure du parc locatif social à La Réunion, ainsi que les modifications intervenues au cours de l’année écoulée (nouvelles constructions, sorties du parc, etc.). Les données du fichier RPLS ne sont pas diffusables en dessous de 11 observations afin de respecter le caractère confidentiel de celles-ci. Une attention particulière est ainsi à apporter lors de la lecture de certaines représentations graphiques. Ces données sont diffusées avec les coordonnées géographiques. Plus de précisions sur le site de la DEAL Réunion. INSEE, Recensement de la population au 01/01/2015 (exploitation principale) Les données du Recensement de la population (RP) – données infracommunales Logement, portent sur l'ensemble des IRIS des communes découpées en IRIS. Elle contient également les données au niveau communal, pour les communes non découpées en IRIS, afin de couvrir l'ensemble du territoire. Plus de précisions sur le site insee.fr. Indicateurs • Logements locatifs sociaux Les logements locatifs sociaux sont des logements appartenant à des organismes HLM (Habitation à loyer modéré) ou à d'autres bailleurs de logements sociaux. À La Réunion, sept bailleurs qui ont leur siège dans le département sont concernés (SEMADER, SEDRE, SEMAC, SHLMR, SIDR, SODEGIS et SODIAC) ainsi qu’une SCI foncière. • Part des logements locatifs sociaux au sein des résidences principales estimées Le Répertoire du Parc Locatif Social (RPLS) dresse l’état global du parc de logements locatifs des bailleurs sociaux au 1er janvier d’une année, généralement N-1. Toutefois, les résultats du recensement de la population et donc du nombre de résidences principales, sont eux diffusés au 1er janvier de l’année N-3. Afin de corriger cet écart de diffusion et pouvoir établir un ratio cohérent, une projection du nombre de résidences principales jusqu’au 1er janvier de l’année N-1 est effectuée, en se basant le taux de croissance annuel moyen des résidences principales entre N-8 et N-3. Part des logements locatifs sociaux = (Nombre de logements locatifs sociaux en N-1)/(Nombre de résidences principales estimées à N-1) • Gammes et types de financements Les logements du parc locatif des bailleurs sociaux ont été regroupés en 4 catégories selon leur mode de financement : - Les logements très sociaux, destinés au public le plus défavorisé. Cette catégorie regroupe: o Les Logements Locatifs Très Sociaux (LLTS), accessibles avec un plafond annuel de ressources (revenu fiscal de référence) fixé à 13 583 euros au 1er janvier 2017 pour une personne seule ; o Les Programmes à Loyer Réduit (PLR) et Programmes Social de Relogement (PSR), qui sont d’anciens produits. - Les logements sociaux, destinés également aux ménages à revenus modestes. Ils regroupent : o Les Logements Locatifs Sociaux (LLS), dont le plafond annuel de ressources est fixé à 18 111 euros au 1er janvier 2017 pour une personne seule ; o Les Habitations à Loyer Modéré Ordinaire (HLM/O). - Les logements intermédiaires, qui regroupent : o Les Prêts Locatifs Sociaux (PLS), avec un plafond de ressources fixé à 23 544 euros au 1er janvier 2017 pour une personne seule ; o Les Immeubles à Loyer Normal (ILN) ; o Les Immeubles à Loyer Moyen (ILM). - Les autres financements datent essentiellement d’avant 1983 dans les DOM. Ils sont composés aux deux tiers de logements financés par l’agence française de développement (AFD) dans les années 1960 ou 1970. • Type de construction (RPLS) Le type de construction répartit les logements sociaux selon les catégories suivantes : -Logement collectif ; -Logement individuel ; -Logement étudiants. • Part des logements locatifs sociaux vacants depuis plus de 3 mois Il s’agit d’analyser la vacance structurelle, qui concerne les logements vacants depuis plus de 3 mois. Part des logements locatifs sociaux vacants depuis plus de 3 mois = (Nombre de logements locatifs sociaux vacants depuis plus de 3 mois)/(Nombre de logements locatifs sociaux) • Loyer moyen (RPLS) Un loyer est la somme versée par un locataire en contrepartie de la jouissance d'un logement. Le loyer ne comprend pas les charges locatives, qui sont destinées à couvrir un certain nombre de dépenses dues par le locataire et liées à la consommation d'eau et d'énergie, l'utilisation de l'ascenseur, le chauffage collectif le cas échéant, une partie des dépenses d'entretien ou de réparation des parties communes, les taxes d'enlèvement des ordures ménagères, etc. Loyer moyen au m² = (Somme des loyers des logements loués)/(Somme des surfaces habitables des logements loués) • Année de construction Il s’agit de l’année de l’année de l’achèvement de la construction. • Nombre de pièces Nombre de pièces de la construction.
Sources INSEE, Recensements de la population au 01/01/2011 et au 01/01/2016 (fichiers détail, exploitations complémentaires) Chaque enregistrement du fichier détail « Individus » correspond à un individu décrit selon ses caractéristiques sociodémographiques, celles du ménage auquel il appartient, ainsi que les principales caractéristiques de sa résidence principale. Ces données sont diffusées à l’IRIS pour ceux qui comptent au moins 200 habitants. Ce seuil de 200 habitants vise le respect de la confidentialité des données. Ainsi, sur les 323 529 ménages que compte La Réunion en 2016 (RP, exploitation complémentaire), 669 sont exclus de l'analyse à l'échelle des quartiers. Les quartiers étant des regroupements d’IRIS partiels ou en intégralité. Plus de précisions sur le site insee.fr Indicateurs • Ménage Un ménage, au sens du recensement, désigne l'ensemble des personnes qui partagent la même résidence principale, sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté. Un ménage peut être constitué d'une seule personne. Il y a égalité entre le nombre de ménages et le nombre de résidences principales. Les personnes vivant dans des habitations mobiles, les bateliers, les sans-abris et les personnes vivant en communauté (foyers de travailleurs, maisons de retraite, résidences universitaires, maisons de détention, ...) sont considérées comme vivant hors ménage. • Évolution annuelle des ménages : Le taux d’évolution annuelle des ménages correspond au Taux de Croissance Annuel Moyen (TCAM) des ménages. Il s’agit de la variation moyenne entre deux valeurs de ménages sur une période donnée. TCAM = (((Nombre de ménages N)/(Nombre de ménages N-1))^((1/(N-(N-1) )) ) )-1 • Taille moyenne des ménages La taille d'un ménage est égale au nombre de personnes qui le composent, c'est-à-dire au nombre d'occupants de la résidence principale. Une taille moyenne des ménages peut être calculée à l’échelle d’une zone géographique. Taille moyenne des ménages=(Population totale des ménages)/(Nombre de ménages) • Desserrement des ménages Le desserrement des ménages correspond à la variation moyenne entre deux tailles des ménages sur une période donnée. Desserrement des ménages = (((Taillle moyenne des ménages N)/(Taillle moyenne des ménages N-1))^((1/(N-(N-1) )) ) )-1 • Type de ménage Les ménages sont classés selon les catégories suivantes, en fonction des caractéristiques familiales : -Ménage d'une seule personne ; -Ménage de plusieurs personnes ne comprenant aucune famille ; -Ménage avec famille, dont la famille principale est monoparentale ; -Ménage avec famille, dont la famille principale est un couple. • Nombre de familles Un ménage peut comprendre zéro, une ou plusieurs familles. Au sein d'un ménage, une personne peut soit appartenir à une famille et une seule, soit n'appartenir à aucune famille. • Structure familiale Une famille est la partie d'un ménage comprenant au moins deux personnes : -Soit un couple, avec le cas échéant son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage ; -Soit un adulte avec son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage (famille monoparentale).