SACROIS est un algorithme de croisement de données qui produit des séries de données d’activité de la pêche professionnelle (données de production et d’effort validées, consolidées et qualifiées) pour les navires inscrits au fichier Flotte de Pêche Communautaire (FPC). SACROIS sélectionne le meilleur parti des sources d’informations disponibles pour produire les données d’activité de pêche de référence. SACROIS consiste en une application opérationnelle de rapprochement, vérification et contrôles de cohérence de différents flux unitaires de données. L’algorithme SACROIS ne corrige pas la donnée, il a pour objectif de : - fournir la meilleure estimation possible des différents éléments constituant une marée à partir des sources de données disponibles, - identifier les incomplétudes des différentes sources de données et en proposer une synthèse complétée par des indicateurs de qualification de la donnée issus des croisements. Ainsi l’algorithme SACROIS produit deux fois par mois une nouvelle source de données ; synthèse de l’ensemble des sources de données disponibles : les marées SACROIS reconstituées. Les données SACROIS ont été calculées depuis 2000 pour toutes les flottilles pour lesquelles des données sont disponibles : - Mer du Nord – Manche – Atlantique (hors senneurs tropicaux), - Méditerranée (hors senneurs à thons rouges), - DOM (La Réunion, Mayotte, Guyane et Antilles).
Les calendriers d'activité des navires de pêche reconstitués chaque année permettent d'accéder aux données mensuelles suivantes : port d'exploitation principal, nombre de personnes embarquées, nombre de jours de mer et de pêche, métier(s) pratiqué(s), zones de pêches exploitées et leur gradient d'éloignement à la côte. Les données annuelles de dimension et de maillage des engins utilisés pour pratiquer un métier sont également fournies.
Ces données renseignent les caractéristiques des armateurs et des navires : immatriculation, année de construction, matériau, longueur, port, lieu d'immatriculation, appartenance au fichier FPC, jauge, puissance.
L'observation des ventes consiste à mesurer périodiquement la taille des individus des principales espèces en criée et aux points de débarquement, en tenant compte des appellations commerciales pratiquées sur les lieux de vente. Ce dispositif, appelé ObsVentes, est appliqué en France métropolitaine et en Outre-mer, dans les 5 DOM : Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion et Mayotte.
Le programme national pluridisciplinaire RECOPESCA est une collaboration entre pêcheurs volontaires et scientifiques pour la collecte automatisée de données environnementales physiques et halieutiques géolocalisées du domaine côtier. Le principe consiste à installer des capteurs sur les engins mesurant les paramètres environnementaux, depuis la surface jusqu'au fond, et à enregistrer des données fines sur l’activité et l'effort de pêche. Les données acquises alimentent les bases de données de l’océanographie côtière opérationnelle (volet côtier de Coriolis) et halieutique du SIH (Harmonie). Le programme répond ainsi à la fois à des problématiques de recherche (physique et halieutique), de mise en œuvre de l’approche écosystémique des pêches, d’appui aux politiques publiques (DCSMM, DCF, CMEMS) et d’innovation de l’Ifremer dans le domaine côtier.
L’observation des débarquements de pêche au retour de marée des navires côtiers de moins de 12 m dans 5 régions de l’Outre-mer français depuis 2005 et en Méditerranée de 2007 à 2018 permet d’estimer les efforts de pêche, les captures et les valeurs débarquées ainsi que les indicateurs socio-économiques des flottilles.
Des indices topographiques liés aux reliefs des fonds ont pu être extraits de la bathymétrie Lidar Litto 3D de La Réunion Le produit des 3 indices topographiques IPM (Indice de rugosité), IPV (Indice de variance du relief) et ICM (Idice de concavité) pour le calcul de l’ITT (Indice Tortues Topographique), permet de ne conserver que les zones où toutes les valeurs sont fortes, masquant les secteurs où au moins l’un des facteurs se rapproche de zéro. Il faut que les trois paramètres (pente, variance de pente et concavité) soient proches de leur optimal pour que les conditions soient considérées comme favorables à la présence des tortues. Cette hypothèse a été émise à partir de l’analyse des données sur La Réunion (programme CHARC), elle pourra être ou non confirmée par la suite lors de l’analyse des données de localisation des tortues. Le MNT Lidar produit dans le cadre de Litto3D® a été acquis en 2009-2010. Les données ont été générées pour les projet IoT et dans le cadre d'un projet de cartographie de la géomophologie et des habitats benthiques de l'île de La Réunion (MAREX / DEAL / UR / ESPACE-DEV). Le projet IoT est co-financé par le FEDER-INTERREG V OI, l'Etat, l'Ifremer (porteur) et ses partenaires (CNRS-LIRMM, Terres Australes et Antartiques Françaises, Conseil Départemental de Mayotte,Parc Naturel Marin de Mayotte, association Oulanga Na Nyamba de Mayotte et Seychelles Islands Foundation).
Ces images des fonds marins sont issues de la correction de la colonne d’eau sur les données hyperspectrales acquises en 2009 et en 2010 pour le projet Litto3D Océan Indien (IGN / SHOM) et sur financement de l'Agence des Aires Marines Protégées (AAMP). Les méthodes de calcul se basent sur les développements initiés dans le cadre de la convention de coopération quadripartite portant sur la "Cartographie Récifale des Îles Françaises de l'Ocean Indien à Partir de Données Hyperspectrales" entre La Préfecture de La Réunion, les Terres Australes et Antarctiques Françaises, l'AAMP et l'Ifremer. Le traitement en 2019 et 2020 de ces images dans le cadre des projets pIoT et IoT ((pilot) project for Indian Ocean sea Turtles) a permis de générer une composition colorée Rouge/Vert/Bleu telle qu’elle serait après retrait théorique de la colonne d’eau. Sur Glorieuses, ces traitements reprennent le travail initié dans le cadre du projet COPRA sur la Cartographie des herbiers à Thalassodendron (AFB / Marex). Le projet pIoT est co-financé par le Consortium Iles Éparses2017-2020, l'Ifremer (porteur) et ses partenaires (CNRS-LIRMM, KELONIA et CEDTM). Le projet IoT est co-financé par le FEDER-INTERREG V OI, l'Etat, l'Ifremer (porteur) et ses partenaires (CNRS-LIRMM, Terres Australes et Antartiques Françaises, Conseil Départemental de Mayotte,Parc Naturel Marin de Mayotte, association Oulanga Na Nyamba de Mayotte et Seychelles Islands Foundation).
Des indices topographiques liés aux reliefs des fonds ont pu être extraits de la bathymétrie sur les récifs. Le produit des 3 indices topographiques IPM (Indice de rugosité), IPV (Indice de variance du relief) et ICM (Idice de concavité) pour le calcul de l’ITT (Indice Tortues Topographique), permet de ne conserver que les zones où toutes les valeurs sont fortes, masquant les secteurs où au moins l’un des facteurs se rapproche de zéro. Il faut que les trois paramètres (pente, variance de pente et concavité) soient proches de leur optimal pour que les conditions soient considérées comme favorables à la présence des tortues. Cette hypothèse a été émise à partir de l’analyse des données sur La Réunion (programme CHARC), elle pourra être ou non confirmée par la suite lors de l’analyse des données de localisation des tortues.
Cette représentation des reliefs des fonds est issue de la combinaison du MNT Bathymétrique des mangroves de l'île d'Europa, issu du traitement des données hyperspectrales avec une extrapolation des pentes (niveaux de gris) à l'échelle de la résolution de l'image. Il permet de générer une couche d'information révélant de nombreux détails de la géomorphologie des récifs. Les images hyperspectrales acquises en 2009 pour le projet Litto3D Océan Indien (IGN / SHOM) et sur financement de l'Agence des Aires Marines Protégées (AAMP). Les méthodes de calcul se basent sur les développements initiés dans le cadre de la convention de coopération quadripartite portant sur la "Cartographie Récifale des Îles Françaises de l'Ocean Indien à Partir de Données Hyperspectrales" entre La Préfecture de La Réunion, les Terres australes et antarctiques françaises (Taaf), l'AAMP et l'Ifremer. Le projet pIoT est co-financé par le Consortium Iles Éparses2017-2020, l'Ifremer (porteur) et ses partenaires (CNRS-LIRMM, KELONIA et CEDTM).